Analyse active

On reproche souvent à la psychanalyse de confronter les personnes à un silence parfois insupportable et de réduire l’inconscient uniquement aux éléments d’un passé refoulé.

Je pratique la psychanalyse dite « active », une méthode progressive et rassurante dans laquelle l’analysant est acteur à part entière, de façon autonome et en toute liberté.

Inspirée par Sandor Ferenczi, cette pratique me convient dans son approche centrée sur la guérison. La durée des thérapies se veut plus courte.

Quelques spécificités de la Psychanalyse Active

• Une écoute qui prend en compte les émotions et l’affectivité, car chacun.e de nous vit ou a vécu les événements de la vie de manière différente. Nous réagissons différemment à une séparation, à un deuil, à un accident, à une altercation avec un proche ou bien à une naissance, à un mariage, à un succès professionnel.

Ces événements peuvent générer des émotions différentes et parfois inattendues. Notre histoire émotionnelle entre en résonance avec ce que nous vivons, tout en combinant des données du présent. Ceci constitue notre spécificité, notre individualité.

L’écoute active travaille sur le symptôme mais ne vise pas uniquement à le comprendre pour le contrôler. Elle vise à l’atténuer suffisamment pour un apaisement réel et si possible, à le faire disparaître.

L’inconscient s’exprime aussi par le corps et les sens, il s’exprime dans notre propre ressenti. La guérison est donc une transformation initiée par la maladie.

Les maladies ne sont pas des fatalités si absurdes puisqu’elles nous indiquent finalement les ressources à utiliser pour rétablir l’équilibre entre le corps et l’esprit.

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